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Expositions

La nature qui façonne

La Collection Grand Fleuve by MZ et les échassiers de Daniel Ibled

La Nature qui façonne est le thème de cette exposition à la Galerie DIURNE. Un dialogue entre deux démarches artistiques, celle de Marcel Zelmanovitch et celle du sculpteur Daniel Ibled, qui trouvent, chacun à leur façon, dans la beauté de la matière librement façonnée par les éléments, l’objet à sublimer.

Comme souvent dans les collections de Marcel Zelmanovitch, c’est un effet particulier de la matière du tapis d’artisanat que le décor cherche à mettre en scène et c’est de l’exaltation du matériau, de sa texture et de sa force expressive, que naît le rêve.

Laisser s’exprimer la matière, nous retrouvons cette démarche dans le travail du sculpteur. Le regard se perd et mélange deux présences. Celle du bois “tel quel”, presque encore sur l’arbre et celle, complèxe et raffinée de l’oiseau dans une forme incroyablement vivante. Ces oiseaux composés par un assemblage de pièces de bois, que la nature semble avoir façonnée pour qu’elles construisent ensembles l’illusion parfaite de  l’oiseau, de ses gestes, de sa chorégraphie.
Une nouvelle édition pour mettre en lumière l’idée originelle de la collection
La lumière est au coeur de toutes les créations textiles de la Galerie Diurne, qui lui rend hommage par son nom. Voyageur curieux, créateur enthousiaste, Marcel Zelmanovitch découvre chaque aurore comme une promesse de renouveau.

Les tapis de la collection “Grand Fleuve”, de Marcel Zelmanovitch ont été tissés en chanvre pour cette nouvelle édition : un voyage visuel et tactile qui évoque l’Afrique, ses forces telluriques et la puissance de ses contrastes…

Ainsi, le chanvre, donne aux décors de la série une vibration sourde: l’eau semble ruisseler, rebondir, sur ces surfaces imparfaites, drues et vigoureuses. Il accentue les abraches naturels des tapis, ces differences subtiles entre les teintes de chaque rang, effet encore renforcé par la finition particulière, en l’occurrence le lavage intense, que nous avons mis en oeuvre avec notre atelier. Le rythme de tissage, propre à la technique du noeud tibétain, qui a dès les premises de sa demarche artistique, inspiré Marcel Zelmanovitch, est ici à son paroxysme, jouant avec la lumière, donnant à ses surfaces une infinité de reflets particuliers, donnant vie, eux aussi, à la matière…

En savoir plus sur l’auteur: http://daniel-ibled.org/

 Voir la collection

Crédit des Photos : Franck Fokerman

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